Clint Eastwood

Par : Edouard Karbouche


 

Clint Eastwood est né le 31 mai 1930 à San Francisco (Californie)
Entre 1959 et 1966, Clint Eastwood commence en étant acteur, il a été un habitué du petit écran. En 1964, il se rendit en Espagne pour travailler sur « Pour une poignée de dollars », un long métrage de l’Ouest avec le réalisateur Sergio Leone. Le film et ses sorties ultérieures avec Eastwood comme solitaire taciturne sans nom – font de lui une star. Dans les années 1970 Eastwood est devenu une superstar avec sa série L’Inspecteur Harry. Il a ensuite commencé à réaliser et produire ses propres films, à commencer par « Un frisson dans la nuit » (1971). Depuis, il a gagné une réputation en tant que producteur à succès et efficace / réalisateur / acteur, et est considéré comme l’une des plus grandes stars de l’histoire d’Hollywood. En tant qu’acteur, je pourrai citer « Josey Wales hors-la-loi » (1976, basé sur le roman de Forrest Carter), « Doux, dur et dingue » (1978), et « Gran Torino » (2008)… Et en tant que réalisateur, les films suivants: « Impitoyable » (1992, co-vedette Gene Hackman), « Mystic River » (2003, mettant en vedette Sean Penn), « Million Dollar Baby » (2004, avec Hilary Swank et Morgan Freeman), « Lettres d’Iwo Jima » (2006) et « L’Échange » (2008, avec Angelina Jolie). Il a reçu l’Oscar du meilleur réalisateur pour « Impitoyable » et « Million Dollar Baby », et les deux films ont également remporté l’Academy Awards comme meilleurs films de l’année. Il a été nominé pour un Oscar concernant Lettres d’Iwo Jima.
En 1986, Clint Eastwood a été élu maire d’un petit village, Carmel-by-the-Sea, en Californie.

 


Lettres d’Iwo Jima
Le film se déroule durant la guerre de 1945 opposant Les Américains aux Japonais. Eastwood à déjà réalisé « mémoire de nos pères » montrant cette même guerre du côté Américain, mais cette fois, nous sommes du côté Japonais. Comme disait Pierre Desproges « L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui ! », l’originalité de ce diptyque est que pour une fois, il n’y a pas d’ennemi, que des hommes. Une réflexion sur l’absurdité de la guerre, un poème noir empli d’un humanisme bouleversant. (Résumé & commentaire par www.Pejoratif.fr)

Mystic River
Jimmy Markum, Dave Boyle et Sean Devine ont grandi ensemble dans les rues de Boston. Rien ne semblait devoir altérer le cours de leur amitié jusqu’au jour où Dave se fit enlever par un inconnu sous les yeux de ses amis. Leur complicité juvénile ne résista pas à un tel événement et leurs chemins se séparèrent inéluctablement.
Jimmy sombra pendant quelque temps dans la délinquance, Sean s’engagea dans la police, Dave se replia sur lui-même, se contenta de petits boulots et vécut durant plusieurs années avec sa mère avant d’épouser Celeste.
Une nouvelle tragédie rapproche soudain les trois hommes : Katie, la fille de Jimmy, est retrouvée morte au fond d’un fossé. Le père endeuillé ne rêve plus que d’une chose : se venger. Et Sean, affecté à l’enquête, croit connaître le coupable : Dave Boyle… (Allocine.fr)

Million Dollar Baby
Rejeté depuis longtemps par sa fille, l’entraîneur Frankie Dunn s’est replié sur lui-même et vit dans un désert affectif, en évitant toute relation qui pourrait accroître sa douleur et sa culpabilité.
Le jour où Maggie Fitzgerald, 31 ans, pousse la porte de son gymnase à la recherche d’un coach, elle n’amène pas seulement avec elle sa jeunesse et sa force, mais aussi une
histoire jalonnée d’épreuves et une exigence, vitale et urgente : monter sur le ring, entraînée par Frankie, et enfin concrétiser le rêve d’une vie.
Après avoir repoussé plusieurs fois sa demande, Frankie se laisse convaincre par l’inflexible détermination de la jeune femme. Une relation mouvementée, tour à tour stimulante et exaspérante, se noue entre eux, au fil de laquelle Maggie et l’entraîneur se découvrent une communauté d’esprit et une complicité inattendues… (Allocine.fr)

Gran Torino
Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu’il aille à confesse, mais Walt n’a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu’à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l’usage…
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd’hui peuplé d’immigrants asiatiques qu’il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables – à l’encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains « qui croient faire la loi », de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu’au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino… Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous la pression d’un gang, Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des « travaux d’intérêt général » au profit du voisinage. C’est le début d’une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés, contraints de fuir la violence… comme lui, qui croyait fermer la porte sur ses souvenirs aussi aisément qu’il enfermait au garage sa précieuse Gran Torino… (Allocine.fr)